Vue prise de la salle des sous-officiers avec le panneau fermé qui donne sur la salle avant
La Hauptlenzpumpe était l’un des plus importants appareils à bor
d’un sous-marin.
Pompe principale de vidange, elle était installée du côté tribord de la centrale. Lancée par un double circuit électrique, elle pouvait débiter jusqu’à 2 000 litres/minute hors du submersible pour une hauteur de refoulement de 10 mètres. Enclenchée par le circuit électrique en séries, la pompe expulsait encore 660 litres/minute pour conjurer une voie d’eau dans un bateau situé à 105 mètres de profondeur.
Lors des plongées de 100 mètres, en cas d’intrusion d’eau, la capacité pour chasser le flux ne pouvait être maîtrisée que pour des arrivées d’eau liées à des perforations inférieures à 2,6 cm de diamètre.
Comme la masse d’eau embarquée à une telle profondeur s’accroissait constamment, il fallait lancer immédiatement la pompe pour neutraliser le débordement, puis essayer de faire émerger le sous-marin et enfin pouvoir le maintenir en surface.
Vue partielle de la partie arrière du sous-marin de type XI-C installé dans un dock vide.
Le gouvernail principal et les deux barres arrière étaient testés lors d’immersions recréant des courants brassés par d’imposantes turbines.
Barres arrière
Gouvernail principal
Poste de radio émetteur-récepteur.
Poste d’écoute des hydrophones.
Vue plongeante vers l’intérieur de la tour avec d’abord le panneau cylindrique d’un diamètre de 60 cm, ajouré d’un volant, que le commandant ou l’officier de garde vissait au moment de la plongée après l’avoir rabattu. On distingue ensuite un escalier raide muni de deux rampes d’acier qui servait à faire dégringoler les équipes de garde et de protection lors de l’alarme donnée à coups de klaxon.
Lors de l’alerte imposant une plongée rapide, les 5 hommes de la vigie et parfois les mitrailleurs devaient tomber comme un caillou dans la tour sans demander leur reste ! La survie d’un U-Boot dépendait de la rapidité d’exécution de leur dégringolade.
Poste de timonerie dans la tour.
On y trouve : - le commutateur rouge pour activer la cloche d’alarme qui signale la plongée immédiate,
- et un bouton qui enclenche la sirène « alerte avions » qui envoie alors sur le pont les serveurs de mitrailleuses.
Station de contrôle pour assurer la plongée
Trimmkontrollstation :
– Station de contrôle de l’assiette du sous-marin.
Les nombreux volants de différentes couleurs étaient surnommés « arbre de Noël ».
Poste de barreur dupliqué dans la centrale.
Au-dessus du barreur pendouillent saucisses et jambons. On apprit de la part de notre barreur que les jambons, étant devenus véreux, les asticots tombèrent sur la tête de l’infortuné.
Salle arrière (Heckraum) avec les panneaux V et VI des tubes lance-torpilles.
Le volant en partie caché permettait de manœuvrer le gouvernail lorsque l’hydraulique de la timonerie était en panne.
L’opérateur-radio ne gardait l’écouteur que sur une oreille pour pouvoir entendre de l’autre les différents ordres lancés par le commandant. Le jour entre 8 et 20 heures était divisé en 3 quarts de 4 heures. Les veilles de nuit étaient réparties en deux fois 6 heures.
3 Funker s’occupaient d’envoyer et de recevoir le trafic radio, de détecter le radar ennemi, de coder et de décoder des messages à partir de l’Enigma, de sonder l’eau à partir des hydrophones et enfin d’utiliser le propre dispositif du radar Fumo.
S’il n’y avait pas de médecin à bord, ils remplissaient cette tâche ainsi que la mise en page du Kriegstagebuch.
La salle des moteurs-générateurs électriques (E-Maschinen)
Dans la salle arrière (Heckraum), l’ouverture du Druckschott séparant la salle des machines permet d’entrevoir au 1er plan l’intérieur du dortoir qui sert de logis à la moitié de l’équipage. On y trouve au-delà des couchettes les stocks de nourriture, la salle d’attente et de vérification des torpilles. Au fond on distingue les tubes V et VI séparés par le volant hydraulique de commande du gouvernail.
3 torpilles de réserve sont entreposées sur le plancher en-dessous des couchettes.
La présence d’un médecin à bord s’avéra nécessaire suite à l’installation du schnorchel qui avait accentué les difficultés d’existence à bord à partir de l’été 1944.